Greta Garbo : actrice légendaire surnommée


Greta Garbo est le pseudonyme de Greta Louisa Gustafsson. Greta Garbo est née à Stockholm, en Suède, un beau jour de 1905… Mannequin et élève de l’école royale d’art dramatique de Stockholm, Greta Garbo avait déjà tourné dans des films publicitaires et dans une petite comédie, quand elle fut engagée en 1924 pour tourner le film «  La légende de Gösta Berling », sous la direction de Mauritz Stiller. Elle joua ensuite dans le film « La rue sans joie » de Pabst. Greta Garbo retiendra ensuite l’attention de Louis B. Mayer qui la fit venir aux Etats-Unis, où elle restera quinze années… Garbo tournera ensuite vingt quatre films tous produits par la MGM. Véritable mythe vivant, Greta Garbo restera la plus grande et la plus célèbre de toutes les stars du cinéma. On s’est livré, sans vraiment grand succès, à toutes sortes de spéculations pour savoir d’où venait son charme, quel était le secret de son art, ou encore, enfin, quelles étaient les raisons de sa retraite…. Vibrante de passion, touchante, brillante, Greta Garbo marquera l’histoire du cinéma mais n’en gardait pas moins un certain mystère. Elle sera surnommée « la Divine » et Federico Fellini dira d’elle : « Elle fut la fondatrice d’un ordre religieux appelé cinéma »… De ses propres aveux, Greta Garbo pensait que le monde avait été bouleversé par le deuxième conflit mondial, peut-être à jamais. Ses films, disait-elle, avaient leur propre place dans l’Histoire et gagneraient certainement en valeur… Elle prendra la citoyenneté américaine en 1951, pour acheter un appartement à New York dans les années 1950, où elle vécut jusqu’à la fin de ses jours, loin de la presse et du strass hollywoodien. D’ailleurs, séparée du monde hollywoodien, Greta Garbo refusera catégoriquement de reparaître en public… Elle restera cependant amie avec de très nombreuses célébrités, et on la vit souvent en compagnie d’Aristote Onassis, Cecil Beaton ou Cécile de Rotschild. Greta Garbo défendra cependant jalousement sa vie privée. On retiendra d’ailleurs d’elle ses promenades dans les rues de New York affublée de grandes lunettes noires, évitant autant que possible les médias. Autre paradoxe : ayant été formée à l’école du cinéma muet, elle résista aussi longtemps que possible à l’avènement du sonore où, pourtant, elle connaîtra ses plus grands triomphes. Alors que la MGM était connue pour écraser la personnalité de ses acteurs, Greta Garbo s’y sentira pourtant toujours à l’aise ! Elle n’avait en effet pas besoin d’un grand scénariste ou de grands metteurs en scène (si l’on excepte Lubitsch et Cukor qui ont su révéler d’autres facettes inconnues de son talent), mais de l’objectif amical d’un William Daniels, d’un réalisateur modeste comme Clarence Brown et, surtout, de la liberté de tourner dans des films qui ne contrariaient pas son talent et sa personnalité. Elle mourut à New York en 1990 à l’âge de 84 ans, des suites d’une insuffisance rénale terminale et d’une pneumonie. Sa dépouille fut incinérée et les cendres enterrées au cimetière Skogskyrkogården à Stockholm. On retiendra de sa filmographie, impressionnante en succès, quelques uns de ses films : « Anna Karenina », « Le voile des illusions », « Terre de volupté », «  La courtisane »… On pourra retrouver sa biographie complète, ainsi que les affiches de films de Garbo ou même des photos d’elle sur les très nombreux ouvrages qui lui sont consacrés, dans toutes les bonnes librairies.